À l’image de la révolution industrielle qui a profondément modifié la société du XIXᵉ siècle, la transformation digitale bouleverse notre société actuelle.
Elle fait désormais partie intégrante de notre quotidien et surtout, elle est amenée à se développer et à s’intensifier dans les prochaines années. Entreprises, employés ou clients, personne ne peut y échapper.
Nos modes de vie et de communication ont été profondément modifiés ces trente dernières années. Smartphone, objets connectés, robotisation, télétravail, notre environnement personnel et professionnel s’est digitalisé. Les entreprises n’échappent pas à ce phénomène.
Pour survivre, elles doivent mettre en place une stratégie de transformation digitale.
Alors comment définir la transformation digitale devenue un « MUST » pour nos sociétés ? Quelles sont les enjeux y afférents ? Son évolution les 5 dernières années ? Et son avenir ?

La transformation digitale : Concept diversiforme

La transformation digitale selon l’OCDE est un ensemble de retombées tant économique que sociétal de l’utilisation de la numérisation et la digitalisation. La numérisation est la conversion de données et processus analogiques dans un format lisible par la machine. La digitalisation quant à elle désigne l’usage des technologies et données numériques ainsi que les interconnexions qui donnent lieu à la naissance d’activités nouvelles ou à l’évolution d’activités existantes.

Nous définirons donc la transformation digitale comme un ensemble de changements associés à l’intégration de technologies numériques et digitales dans tous les aspects d’une activité dans le but d’améliorer les processus, les produits et services d’une entreprise ainsi que les relations clients. Cette révolution, à l’instar des progrès technologiques et industriels du XIXᵉ siècle, modifie profondément toutes les articulations de notre société actuelle : mode de vie, consommation, communication, traitement de l’information, etc. Elle impulse de permutations continuelles, de nouvelles manières de travailler avec les différentes parties prenantes ; elle impose également la réorganisation des cadres de prestations de services ainsi que de réinventer de formes de relations inhabituelles.

Concept évolutif, la transformation numérique se caractérise par sa capacité à générer des mutations à un rythme très rapide. Ce qui oblige les entreprises d’analyser en permanence sa progression pour mieux se projeter dans le futur. Cette digitalisation exige donc aux enseignes, tous secteurs d’activités confondues, de fonder actions et argumentations sur les données et l’utilisation des technologies numériques pour gagner en efficacité et offrir davantage de valeur ajoutée à sa clientèle. Au cœur des processus opérationnels, les outils numériques favorisent de nombreuses innovations commerciales dans la mesure où ils permettent de mieux cerner les comportements des populations cibles afin d’y apporter des offres plus près des besoins de celles-ci. Cette stratégie enrichit les interactions Entreprises – Clients par de programmes de fidélisation sur mesure.

Customer experience

source : trustmary.com

Ces changements importants impliquent de ce fait la construction d’un écosystème numérique dans lequel il existe une cohérence et une intégration transparente entre les clients, les partenaires, les employés, les fournisseurs et les entités externes. L’objectif étant de tirer profit de toutes les possibilités proposées par les nouvelles technologies tout en demeurant concentrer sur la création et la monétisation d’actifs digitaux. Elle repose sur trois piliers :
• La dématérialisation : elle désigne la disparition progressive de supports physiques dans l’exécution de certaines tâches. Elle traduit la capacité des organisations à se débarrasser physiques ou analogiques
• L’automatisation : elle correspond à l’utilisation de technologies pour effectuer certaines tâches avec une intervention humaine réduite. Cette pratique est plus répandue dans les secteurs de fabrication, robotique, l’automobile et systèmes informatiques et logiciels de décisions métier. Elle est davantage propulsée par le développement de l’intelligence artificielle.
• La désintermédiation : elle signifie la diminution du rôle d’intermédiaires au profit des transactions directes Fournisseurs – Clients dans un but de créer de relations entre enseigne et consommateurs

Principaux leviers de la transformation digitale

Le terme « SMACS » est l’acronyme anglais « Social Mobility Analytic Cloud Computing, Security » que l’on pourrait traduire en français par : Social, Mobilité, Analytique, Cloud, Sécurité constitue les principaux leviers de cette transformation digitale au sein des entreprises.

SMACS

Apparu en 2011, le terme SMACS désigne des technologies qui se sont imposées dans toutes les fonctions de l’entreprise : du recrutement à la gestion des carrières, sans oublier la prospection digitale, les campagnes marketing, etc.
Véritable boussole, les technologies SMACS sont aujourd’hui essentielles au succès des organisations professionnelles, de la PME au groupe industriel. La convergence de ces technologies est à l’origine de l’accélération de la transition numérique de l’économie et de la métamorphose des fonctions RH.
En permettant la collecte, le regroupement et l’analyse des données, les SMACS constituent des instruments indispensables pour analyser l’aspect “ressource” des « ressources humaines ».
En revanche, les limites de ces technologies sont évidentes lorsqu’il s’agit d’évaluer le potentiel et la valeur professionnelle de l’humain. L’appréciation des synergies dans les équipes au sein des entreprises, du potentiel de développement professionnel et des capacités d’initiative de telle ou telle personne, demande un savoir-faire et une intuition qui demeurent l’apanage des professionnels du recrutement.
Ces nouvelles technologies dont l’impact est considérable sur les sociétés font émerger de nouveaux risques dont il convient de maitriser : la cybersécurité, la sécurisation des données et échanges, protection des données personnelles et aussi l’adoption de cette culture digitale. Autant d’enjeux que doivent insérer les chefs d’entreprises dans leur vision globale pour se garantir un succès.

Les origines

L’industrie adopte dès le milieu des années 50 l’utilisation des premiers outils informatiques. Les télécommunications ainsi que les avancées électroniques et informatiques lui ont permis d’automatiser certaines tâches. Les premiers robots comme Unimate de General Motors arrivent au cours les années 60. Ces machines éliminent les chaînes de productions aliénantes et les emplois peu qualifiés. Leur impact se fait ressentir à deux niveaux :

• La maîtrise des coûts : gains de productivités importants avec peu d’objets défectueux et maîtrise de processus
• Le repositionnement des employés à des tâches à plus forte valeur ajoutée

L’introduction de ces premiers robots dans les chaînes de production augure l’ère digitale progressivement, l’essor du réseau Internet promeut leur application. L’émergence du web 2.0 donne lieu à un changement radical : on passe d’un web figé, sur lequel quelques experts publient du contenu, à un web dit participatif, où les internautes peuvent, eux aussi, créer du contenu. L’apparition du haut débit apporte de spécificités nouvelles qui participent à l’expansion du digital à tous les domaines de la société. La généralisation des « Personal Compter » (En 2009, seulement 12% des Français possèdent un smartphone : 10 ans après, ils sont plus de 80%) ainsi que l’apparition des Smartphones accentue ce phénomène de digitalisation. En France, des études révèlent que 55% de Français naviguent depuis leur Smartphone contre 45% depuis leurs ordinateurs. Le Smartphone devient donc l’objet incontournable de cette culture digitale. D’où la nécessité pour les entreprises de se réinventer pour être le plus près de ses consommateurs ; car la transformation digitale inévitable devient un enjeu au cœur des stratégies d’organisations.

Il va sans doute dire que le contexte sanitaire de 2020 a également joué un rôle majeur dans l’accélération de la transition numérique des établissements. Avant cette pandémie de COVID, la transition numérique, comme le soulignent les études menées par Bpifrance auprès de 1800 chefs d’entreprises en 2017, n’avait pas eu lieu pour la majeure partie des dirigeants d’entreprises PME/ETI. Il en ressortait trois profils types de chefs d’entreprise :

Type de dirigeant face à la transformation digitale

Les apprentis : ils sont ceux qui avaient compris l’importance de cette transformation et avaient amorcé l’intégration des outils digitaux au sein de leurs établissements. En revanche, ils avaient besoin d’être accompagnés afin de conduire le changement.

Les sceptiques : catégories qui n’avaient pas conscience des enjeux de la transition numérique.

Les conquérants : ils ne représentent qu’une minorité fortement engagée dans ce processus de transformation digitale.
Toucher de plein fouet par la crise de COVID-19, la stratégie digitale devient inévitable et s’impose à tous : c’est ainsi que l’on voit apparaître la mise en place du télétravail pour les employés ainsi que la multiplication de plateformes de ventes en ligne pour les enseignes.
Renforcer la compétitivité, être à jour face aux évolutions technologiques galopantes ou encore mieux répondre aux attentes et besoins de sa clientèle sont autant d’enjeux auxquels sont confrontés les entreprises tout secteur confondu.

Les enjeux

Lorsque l’on parle de transformation digitale, on a tendance à être concentré sur l’aspect numérique (les plateformes et les processus) et à négliger l’aspect transformation. Or, croire qu’il suffit d’acheter les bons logiciels pour augmenter instantanément sa productivité est un leurre. Fondamentalement, la transformation digitale consiste à modifier la manière dont les individus coopèrent au sein d’une équipe, et pas uniquement les technologies qu’ils utilisent.

transformation digitale

Bien qu’aucune transformation digitale ne se ressemble, les entreprises numériques partagent tout de même certaines caractéristiques fondamentales :

• Collaboration : chaque membre de l’organisation participe à l’accomplissement d’objectifs communs. Cela signifie travailler ensemble à différents niveaux de l’organisation et entre les équipes pour bâtir la confiance, promouvoir la transparence et favoriser l’investissement des employés.
• Culture : il est nécessaire de s’éloigner des structures et hiérarchies traditionnelles, et d’inciter les employés à prendre des décisions et à partager leurs idées.
• Cloud : les services basés dans le cloud sont économiques et agiles. Les entreprises peuvent ainsi choisir ceux qui répondent le mieux à leurs besoins et rationaliser leurs coûts informatiques et d’infrastructure.
• Mobilité : les clients attendent des expériences simples et pratiques. Les entreprises doivent donc se tourner vers le mobile, qui représente plus de la moitié du trafic Web mondial.
• Innovation : les entreprises numériques expérimentent en permanence et tirent des enseignements des résultats obtenus pour optimiser les changements à grande échelle dans l’entreprise.
• Continuité : il ne s’agit pas d’un projet avec une date de début et une date de fin. La technologie continuera d’évoluer et obligera les entreprises à s’adapter aux nouveaux processus. Il est donc essentiel d’apprendre et d’évoluer en continu.
• Approche axée sur les données : vous devez non seulement récupérer et analyser des données sur vos clients, mais aussi mesurer les performances de votre entreprise.
• Approche orientée clients : à terme, tous ces changements visent à améliorer le service et l’expérience offerts à vos clients.

On peut constater qu’aucune de ces caractéristiques ne concernent toutes les entreprises, mais plutôt leur mode de fonctionnement. La transformation digitale ne touche pas aux offres ou aux valeurs fondamentales des entreprises. Elle consiste à déployer une culture de travail connectée et à acquérir les outils nécessaires pour atteindre vos objectifs stratégiques.

Les défis

Dans un monde en constante mutation, les organisations doivent réajuster leur fonctionnement, apporter de la transversalité est devenu un enjeu primordial pour tout chef d’entreprise. L’idée étant de s’organiser par « projet » afin de mobiliser de compétences pluridisciplinaires autour de ce dernier. Cela implique des changements à plusieurs niveaux : culture de l’entreprise, formation des collaborateurs, un accompagnement au changement et surtout une forte implication des responsables. L’objectif de ce management transversal est de décloisonner les services et les équipes pour un travail plus collaboratif.
Pour les entreprises, il s’agirait :

D’améliorer les processus internes
La transformation digitale est une approche globale qui implique revoir l’intégralité des processus internes d’organisations structurelles (développer agilité et simplicité pour afin d’être le plus réactif et productif, repenser le modèle des ressources humaines), l’expérience client, l’expérience collaborateur et l’adéquation aux technologies digitales

  • La résistance au changement
    Le plus difficile est souvent d’amener les chefs d’entreprises et autres décideurs clés à s’entendre sur les priorités d’une stratégie numérique et son financement. On retrouve cette réticence chez certains collaborateurs qui perçoivent dans ce remodelage du paysage de travail, la disparition de leurs repères. Cette opération de digitalisation sociétale s’accompagne de profondes modifications qui parfois font disparaître des emplois intermédiaires.
  • La question de sécurité informatique et protection des données
    La sécurité doit donc être au cœur des problématiques liées à la digitalisation des entreprises, aussi bien en termes d’investissement financier qu’en termes de connaissances sur le sujet. Il est nécessaire qu’elle soit adressée au niveau de la direction : audit régulier du système d’information, sécurisation des données, etc. Au vu de la multiplication des attaques et de la vulnérabilité des PME françaises, l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information a mis en place un site internet dédié à l’information des PME : cybermalveillance.gouv.fr.                                    À l’ère du tout digital, la question de la cyber-sécurité est devenue un enjeu crucial pour les entreprises lorsque l’on sait combien les menaces se multiplient et se professionnalisent. Un défi rendu encore plus urgent par l’annulation du Privacy Shield qui limitait jusqu’alors les pouvoirs du Cloud Act au regard du RGPD, ainsi que par les conséquences de la récente crise sanitaire. Les trois éléments au cœur de la sécurité à retenir sont :

    • La confidentialité : les données ne sont accessibles que par autorisation.
    • L’intégrité : les données sont authentiques et précises.
    • La disponibilité : les données sont accessibles et adaptées aux besoins de l’entreprise.

    Ce sujet est d’autant plus important que la quantité de données personnelles partagées sur Internet et sur les médias sociaux augmente et, dans un avenir proche, augmentera encore avec l’introduction des objets connectés (IoT). C’est pourquoi les données personnelles, qui ont été appelées « l’or du 21e siècle », doivent être protégées.
    La cybersécurité est un enjeu de taille et stratégique pour les PME et ne peut plus être relayé au second plan. Il est devenu urgent aujourd’hui de continuer ce travail de sensibilisation auprès des dirigeants de PME afin de leur fournir les bases de la sécurité. Car pour le moment, cette problématique n’est pas assez prise au sérieuse ; les PME ne consacrent pas suffisamment de ressources dédiées à la gestion de leur parc informatique et de leur sécurité.

  • La RSE et l’impact environnemental au cœur des enjeux de la transformation
    Cette transition au fort potentiel d’évolution doit cependant relever de nombreux challenges pour attirer davantage de clients. Parmi celles-ci figurent les questions liées à la responsabilité sociale (RSE) et l’environnement en particulier. Il est nécessaire de souligner que le développement d’outils numériques s’accompagne de coûts environnementaux considérables. Dans leurs processus de modélisation économique, les entreprises doivent réfléchir à intégrer la protection de l’environnement dès la conception de produits et services. Par ailleurs, l’analyse et le partage de données en temps réel fournissent une excellente opportunité de réduire l’empreinte environnementale. Un excellent exemple est le réseau smart « Grid » : ce système intelligent de distribution d’énergie électrique ajuste automatiquement la production à la demande et favorise une utilisation rationnelle des ressources.

D’améliorer l’expérience collaborateur

  • Engagement du collaborateur, clé de compétitivité
    Inspirée du concept d’expérience client, la notion d’expérience collaborateur englobe l’ensemble des sentiments et émotions ressentis par les employés dans le cadre de leur activité professionnelle. Cela prend en compte de nombreux éléments : le style de management, l’équilibre entre vie privée et professionnelle, les relations entre collègues, les bureaux et les outils de travail, le salaire…L’expérience employé répond à un véritable enjeu pour les entreprises. En effet elle permet d’attirer les meilleurs talents, mais aussi de les fidéliser ! Et le bien-être et la satisfaction des employés se traduisent par une meilleure productivité car les employés se sentent plus impliqués et motivés dans leur travail. Dans ce contexte très concurrentiel, il devient essentiel de bâtir un engagement fort de la part des chefs d’entreprises davantage pour éviter des turnovers qui coûtent extrêmement chers.

D’améliorer la productivité et optimiser les coûts

  • Digitaliser les processus métiers
    La digitalisation des processus métiers/supports est au centre des problématiques de chefs d’entreprises. Il s’agit de:
    Simplifier les échanges d’informations : rendre le travail plus collaboratif passe forcément par une étape de digitalisation des outils. Chacun de vos collaborateurs devra bénéficier d’outils lui permettant d’avoir accès aux données d’entreprise à n’importe quel moment et depuis n’importe quel appareil. Ceci signifie faire évoluer les modes de travail, exploiter les outils de partage, etc.
    Gain de temps : doter ses collaborateurs d’outils digitaux permet de réaliser des économies en temps de transport, impression papier, mobilisation de salles de réunion…
    Sécurité accrue : les progrès technologiques fournissent de plus en plus de supports virtuels toujours plus performants en termes de sécurité.
  • Exploiter les solutions Cloud pour gagner en productivité et répondre aux besoins de mobilité
    Le Cloud, ou informatique en nuages, est « LE » progrès technologique à l’origine de tout ce phénomène de digitalisation. Profiter des réseaux Internet pour stocker et partager des données en toute sécurité est l’essence même de la numérisation des entreprises. Il est désormais possible aujourd’hui d’utiliser des ressources et solutions matérielles à distance.
  • Exploiter les nouvelles solutions telles que la GED et le Big Data
    Le Big Data caractérise la multiplicité de données. Certains considèrent que l’analyse de ces Big Data pourrait limiter le risque d’erreur et faciliter la prise de décision… une analyse toujours très poussé dont l’objectif reste l’amélioration de l’expérience client.
    La GED est un procédé informatisé qui vise à organiser et gérer les documents d’une structure. Ce procédé prend en charge de la création jusqu’à l’archivage de ces derniers tout en tenant compte des différentes versions émises.

Les tendances de la transformation digitale en 2023

La pandémie du COVID-19 a davantage bousculé les structures à revoir leur processus organisationnel. Si 2020 a été une année de bouleversement, 2021 a été l’année de mise en œuvre et 2022 celle de l’amélioration et de l’optimisation. Les changements radicaux en matière de numérisations intervenus les deux années précédentes annoncent la continuité des chantiers amorcés :

    • L’automatisation :
      Selon le cabinet Deloite 53% ont débuté la mise en œuvre l’automatisation des processus de robotiques (RPA). Ce chiffre devrait augmenter au cours des prochaines années. Les organisations avancées dans les projets d’automatisation abandonneront les poches isolées d’automatisation au profit d’initiatives plus stratégiques. Le cabinet Gartner prévoit une réduction de coûts de production d’environ 30% induites par l’hyper- automatisation d’ici 2024. Bien que le contexte économique soit incertain, l’on assistera à une accélération de la transformation digitale ; ce qui favorisera les entreprises à mieux naviguer dans les perturbations.
    • La compossibilité pilier essentiel de la stratégie d’entreprise
      C’est une méthode d’intégration et d’automatisation qui permet aux équipes de réutiliser les capacités existantes ; ce qui raccourcit le temps de création de valeur. Cette approche facilite la flexibilité dont ont besoin les entreprises pour s’adapter avec agilité aux demandes fluctuantes du marché, de manière rentable et stratégique.
      Pour 2023, 60% d’organisations grand public inscriront la compossibilité dans leur objectif stratégique tout en utilisant un nombre croissant de Packages Business Capabilities (PBC) à cet égard selon le cabinet Gartner. Plusieurs d’entre elles exploitent déjà cette approche composable pour surmonter leurs difficultés d’intégration.
      PBC type
    • Les outils Low/No-Code
      Les outils no-code sont tout type de logiciel, système ou produit qui permet à l’utilisateur de construire une solution sans avoir besoin de connaître le moindre code. De la construction de sites internet, d’applications à la création de flux de travaux digitaux et de processus sans papier. Les outils no-code rendent extrêmement rapide et facile le développement de solutions personnelles.
      Pour accélérer l’innovation au sein des sociétés, les technologies d’entreprise ont besoin d’outils permettant de mettre en libre-service les capacités digitales fournies par l’IT. L’informatique devra déployer des outils à code faibles ou nul à toute entreprise désireuse de fournir aux utilisateurs non-techniques la possibilité de glisser et déposer des capacités et données numériques puis, elles seront recueillies par des équipes pour leur automatisation. Ainsi de nouveaux services seront créés en intégrant des garde-fous appropriés. Le nombre de plateformes no-code est en progression ; ceci est dû aux avantages y associés : le gain en temps, le coût de scalabilité et de réduction de risques. Voici quelques opportunités attachées à ces outils :

          • Le prototypage rapide
          • Le déploiement rapide
          • Le développement de nouveaux produits

        Outils no-code

    • L’expérience totale (TX)
      La total experience est une démarche technologique visant à améliorer les usages et expériences des utilisateurs grâce à une meilleure optimisation des données. Pour les entreprises, elle représente l’opportunité pour les entreprises de réajuster leurs efforts afin d’améliorer les expériences de divers acteurs : aussi bien consommateurs qu’employés et partenaires. Toutefois, la Total Experience ne se limite pas à la technologie. Elle s’appuie essentiellement sur un ensemble de stratégies en matière de ressources humaines, de technologies et de processus pour répondre de manière flexible à l’évolution des besoins des entreprises.
      • La consolidation des données
        La consolidation des données est le processus consistant à combiner, nettoyer et vérifier des données provenant de plusieurs sources ainsi qu’en supprimant les erreurs avant de les stocker dans un emplacement unique. Ce procédé rend possible de planifier, mettre en œuvre et d’exécuter efficacement des processus métiers. Il améliore la qualité des données, accélère l’exécution des processus et simplifie l’accès aux informations. Cette méthodologie ne signifie pas nécessairement la création des solutions logicielles à renforcer mais tout au contraire la mise en correspondance de données de manière appropriée.
      • Le Digital Front Door
        La porte d’entrée numérique est une stratégie visant à impliquer à chaque point de contact majeur du parcours du patient l’utilisation d’une technologie déjà adoptée pour un usage quotidien. Une solide stratégie de porte d’entrée numérique ne dépend pas d’un seul produit, mais tire parti de la technologie pour élargir l’accès des patients, améliorer la productivité et générer une plus grande satisfaction des patients et une augmentation des revenus.
      • L’Edge Computing
        L’edge computing est une forme d’informatique réalisée sur site ou à proximité d’une source de données déterminée. Ce point réduit la nécessité de traiter les données dans un data center distant. Il offre aux entreprises et autres organisations un moyen plus rapide et plus efficace de traiter les données à l’aide d’applications adaptées à leur échelle.
        l’edge computing rationalise la quantité de données que les entreprises et autres organisations peuvent traiter à tout moment, et par conséquent, elles apprennent davantage et récupèrent des informations à un rythme incroyable.
        Grâce à des données plus détaillées provenant de divers sites d’edge computing en multi-accès, les entreprises sont mieux équipées pour prévoir les demandes futures, s’y préparer et s’y adapter, en optimisant leur gestion grâce à des données historiques et en temps quasi réel, ainsi qu’à un traitement évolutif et flexible, sans les coûts et les contraintes des anciennes options informatiques.

        Edge computing

        Source : Wikipédia

L’avenir de la transformation digitale

L’avenir de la transformation digitale est très prometteur mais aussi incertain. La transformation digitale est en constante évolution et il est difficile de prédire exactement ce qui se passera à l’avenir.
Cependant, on peut s’attendre à ce que les tendances actuelles se poursuivent et s’accélèrent. Voici quelques tendances qui peuvent influencer l’avenir de la transformation digitale :
1. Développement de l’intelligence artificielle : l’IA sera de plus en plus utilisée pour automatiser les tâches, personnaliser les interactions avec les clients et améliorer les décisions d’affaires.
2. Croissance de l’Internet des objets : on s’attend à ce que le nombre d’objets connectés augmente considérablement, offrant ainsi de nouvelles opportunités pour les entreprises.
3. Adoption de la blockchain : la technologie blockchain sera de plus en plus utilisée pour sécuriser les transactions numériques et pour gérer les données sensibles.
4. Émergence de la réalité augmentée et de la réalité virtuelle : la réalité augmentée et la réalité virtuelle offriront de nouvelles opportunités pour les entreprises, notamment dans les secteurs de la formation, de l’éducation et du divertissement.
5. Développement de la cybersécurité : enjeu de taille pour les entreprises quiseront de plus en plus exposées à des menaces numériques.

En conclusion

l’avenir de la transformation digitale sera influencé par de nombreux facteurs, tels que le développement de l’IA, la croissance de l’Internet des objets, l’adoption de la blockchain, l’émergence de la réalité augmentée et de la réalité virtuelle, et le développement de la cybersécurité. Les entreprises qui souhaitent réussir dans ce monde en constante évolution doivent être prêtes à s’adapter aux tendances en constante évolution de la transformation digitale.
Face aux enjeux environnementaux et climatiques, elles doivent prendre en compte l’impact de leurs activités et développer de nouvelles offres… Il semble donc impératif de formuler la vision et les valeurs de l’entreprise, afin de favoriser l’engagement des collaborateurs et autres parties prenantes.


Bibliographie