A l’image de la révolution industrielle qui a changé la société du XIXème siècle. La transformation digitale désigne tous les changements liés à l’intégration de la technologie digitale dans la société humaine. Si on se réfère à l’article du Journal du CM, seulement 31 % des chefs d’entreprise estime la transformation numérique comme un enjeu majeur pour leurs entreprises. Voici quelques pistes pour aborder la transformation digitale de la meilleure des manières.
Alors, êtes-vous prêt à faire le grand saut dans la Matrice ?
La transformation digitale est le moyen d’exploiter les technologies numériques capables aujourd’hui, d’accélérer et de mettre à niveau les activités de l’entreprise. Bien plus qu’un effet de mode, c’est une vision stratégique vitale de notre développement , pour être capable de survivre et de pouvoir prospérer.
CULTURE & ORGANISATION
Faire évoluer une entreprise, c’est savoir accompagner l’évolution des compétences et des rôles de chacun. C’est là que la question de la culture d’entreprise se pose : Quelles sont nos valeurs ? Notre mission ? Notre raison d’être ? La DRH a un énorme rôle à jouer durant cette transition. Chaque entreprise et chaque start-up est différente pourtant certains principes peuvent être empruntés aux acteurs du digital. Pour cela, vos équipes devront se mettre en posture d’expérimentation et d’innovation au service du client. La clef restant la performance des process et de l’organisation qui devront répondre aux exigences du monde numérique.
« La clef de la transformation digitale, c’est la culture de l’entreprise »
— Gilles Babinet – Digital Champion
LES TECHNOLOGIES
LA GOUVERNANCE
« Fail fast, fail often »
« Plantez-vous vite, plantez-vous souvent »
LA DATA & LA TRANSFORMATION DIGITALE
Face aux défis du BIG DATA et de l’Intelligence Artificielle, les entreprises se trouvent néanmoins confrontées à un manque de talents pour exploiter au mieux ces technologies. Certains prestataires proposent donc d’accompagner les entreprises dans la co-construction et le co-développement de solutions. La maitrise des algorithmes, de l’information permet d’être plus performants, de mieux gérer la concurrence. Une partie grandissante de votre compétitivité reposera sur la maitrise de la DATA. L’un des enjeux clés de la DATA est celui de la relation client. Avec de bons outils DMP & CRM votre entreprise offrira des services/produits de manière plus personnalisée et efficace. L’entreprise devra veiller à se mettre en conformité avec les législations locales.
« Aujourd’hui, votre vraie concurrence ce n’est pas vos concurrents mais le niveau d’attente de vos clients. »
— Emmanuel Vivier – co-fondateur du HUB Institute
LE MARKETING 2.00 & LA RELATION CLIENT
Les stratégies omnicanales seront privilégiées. L’important sera l’optimisation en temps-réel du ciblage et de la performance. Les comportements des consommateurs évoluent perpétuellement et sont de plus en plus variés. La vitesse des médias digitaux impliquent une rapidité dans la création de contenu engageant en fonction des formats à votre disposition. L’expérience client doit toujours rester au coeur de nos préoccupations avec des services toujours plus personnalisés (ChatBot, AI).
« La vraie innovation de rupture change la façon dont on rend un produit ou un service plus accessible et plus abordable »
— Damien Templing – Deloitte Tech
LA TRANSFORMATION DIGITALE ET LES METRIQUES
Afin de pouvoir optimiser vos performances, il faudra identifier les bons indicateurs en fonction des objectifs de votre business. Selon les domaines (RH, finance, supply-chain, marketing, …), la difficulté sera de faire un choix entre un vaste nombre d’indicateurs à suivre. Au-delà du suivi interne de vos performances, il faudra les confronter au marché.
CONCLUSION
La transformation digitale est un vaste chantier ! Aidez vos collaborateurs, « mangez » digital, adoptez ce mode de pensée flexible ! Nous sommes conscients que l’humain ne doit pas s’adapter aux outils mais bien l’inverse. L’arrivée massive du digital dans nos vies professionnelles comme personnelles, entraine des évolutions comportementales que l’humain doit pouvoir s’approprier. En complément, je vous invite à lire l’article « La transformation digitale : par quoi commencer ? » de Frédéric Hilt et à regarder la vidéo de Gilles Babinet (Champion Digital pour la France auprès de la Commission Européenne) lors de sa conférence à l’Institut Léonard de Vinci en 2017, qui pourront vous donnez quelques pistes sur les attitudes et changements à adopter.
Sources :
- https://digitalinsiders.feelandclic.com/decouvrir/definition-objectifs-s-m-a-r-t-specifique-mesurable-accessible-realiste-temporel
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Peter_Drucker
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Objectifs_et_indicateurs_SMART
- https://www.entrepreneur.com/article/288147
- http://madame.lefigaro.fr/societe/punchlines-silicon-valley-151015-98939
- https://www2.deloitte.com/fr/fr/pages/technology-fast-50/articles/les-defis-de-la-transformation-digitale.html
- https://www.journalducm.com/dictionnaire-marketing/transformation-digitale-numerique/
- https://www.journalducm.com/transformation-digitale-entreprises/
- https://mydigitalweek.com/quatre-piliers-de-transformation-digitale/
- http://www.wayden.fr/les-3-piliers-dune-transformation-digitale-reussie/
- https://www.torbenrick.eu/blog/category/culture/
- http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/le-leadership-digital-1000751.html
- https://corp.hubinstitute.com/guide-de-la-transformation-digitale/
- https://www.challenges.fr/sommet-de-l-economie/sebastien-missoffe-directeur-general-de-google-france-considere-que-la-france-se-metamorphose-sans-crainte-et-meme-avec-envie_516451
Au risque de paraître un peu défaitiste, je dirais que 31% c’est diablement peu… Ca devrait être 100% ! C’est un peu comme si il y quelques siècles de cela les entrepreneurs avaient décidés de ne s’intéresser que pour 31% d’entre eux au téléphone…
Le problème est que ceux qui ne sauront pas prendre le virage du numérique sont généralement ceux dont l’activité est déjà la plus fragilisée, et ils risquent d’y laisser des plumes.
Bien sur que c’est trop peu! Je suis d’accord avec vous sur ce point.
Pour prendre un exemple « retail » la faillite de la chaine de Toys’R’Us est liée au fait que l’entreprise n’a pas su et/ou voulu adapter son modèle économique au marché actuel.
L’article de Capital du 15 mars résume bien la situation : « Car au-delà de l’équation financière, l’Américain a été dépassé par la révolution numérique […] Un changement majeur a chamboulé la distribution du jouet depuis une quinzaine d’années : toute la croissance du secteur – soit 14% depuis 2012 sur les cinq grands pays européens, selon NPD – est accaparée par les ventes en ligne, celles du monstre Amazon en tête, au détriment des enseignes classiques. Internet a quasiment doublé son emprise sur la distribution et contrôle, toujours selon NPD, 30% des parts de marché en Europe de l’Ouest et 25% aux Etats-Unis. Toys’R’Us, qui réalise, selon les pays, entre 5 et 8% de son chiffre d’affaires sur la Toile, risquait ainsi de se retrouver progressivement poussé hors du jeu. »
Voici le lien de l’article que je cite : https://www.capital.fr/entreprises-marches/toysr-us-les-erreurs-qui-ont-precipite-sa-chute-1261387