« Aujourd’hui, il existe des objets connectés qui améliorent la qualité de service mais également le quotidien de nombreux français qu’ils soient en situation de handicap ou non. »
Il faut savoir que 12 millions de français au total sont en situation de handicap permanents, cela représente donc 20% de la population. De plus, certains handicaps tel que la déficience auditive ou la déficience visuelle par exemple sont très souvent liés à l’âge. En effet, « 61% des déficients visuels sont des personnes de plus de 60 ans » et on note également que « la déficience auditive progresse de 65% après 65 ans ».
Si nous reprenons ces derniers éléments que nous plaçons dans un contexte de vieillissement de la population : cette population sera mathématiquement de plus en plus nombreuse au fil des années.

Les chiffres du handicap en france.
OBJETS CONNECTÉS, KESAKO?
Il y avait déjà 4 milliards d’objets connectés en 2010, 15 milliards en 2013 et il devrait y en avoir 50 milliards en 2020, le marché sera alors estimé à 714 milliards d’euros.
« Tous les objets de notre quotidien seront bientôt tous connectés. »
PENCHONS-NOUS SUR LE MARCHÉ DE LA E-SANTÉ…
« La e-santé doit être considérée comme une fin et non comme un ensemble de moyens permettant d’améliorer l’accès aux soins, la qualité des prises en charge et l’autonomie des patients ».
QUELQUES OBJETS CONNECTÉS DE LA E-SANTÉ
L’offre s’articule autour de la e-santé avec par exemple, des balances impédancemètres connectées comme MyScale de la marque Bewell. Elle vous permet de mesurer votre poids en distinguant votre masse corporelle, de votre masse osseuse, de votre hydrique et de votre masse musculaire qui seront transmises grâce à l’application « Bewell connect » sur votre smartphone, vous pouvez ainsi suivre l’évolution de courbes de poids jour par jour.
« A savoir qu’aujourd’hui plus de 6% des français possèdent déjà une balance intelligente. »
On retrouve également des piluliers connectés comme imedipac par medissimo, qui permettent aux patients de prendre leur traitement au bon moment et d’éviter les oublis car le pilulier envoie une alerte aux proches du patient ou à son médecin.
Passons de la e-santé qui mesure et prévient des risques aux objets connectés qui sont au service de personnes en situation de handicap. Découvrez ci-dessous mon Top 3 :
N°3: Gaspard
Gaspard par exemple, est un tracker de positionnement pour personnes en fauteuil roulant. Ce tapis intelligent et connecté à une application permet d’observer la position de son utilisateur en mesurant le temps de changement de position ainsi que la pression exercée. Produit d’une start-up française.
N°2: Seeing AI
Une paire de lunettes connectée « Pivothead » capable de décrire aux malvoyants et aveugles leur environnement. Elles fournissent des informations sur les lieux, les actions dans une situation à un moment donné grâce à une application. Cette application Seeing AI a été créée par un ingénieur de Microsoft, Saqib Shaikh qui est lui-même aveugle depuis l’âge de 7 ans.
N°1: Unitact
Un bracelet connecté pour les personnes sourdes et malentendantes qui émet différentes nuances de vibrations tout autour du poignet . Chaque type de vibration est reliée aux messages et aux activités préférées des utilisateurs. Cela leur permet de rester en contact avec leurs proches, de se libérer de l’attention, de se sentir en sécurité et de créer des liens avec les autres.
CES OBJETS CONNECTÉS PEUVENT-ILS ÊTRE REMBOURSÉS ?
L’utilité de ces objets connectés de la e-santé n’est plus à prouver mais leur prix sont souvent très élevés. Certains de ces objets peuvent être remboursés par la Sécurité Sociale. En effet, cela est possible à deux conditions: être prescrit par votre médecin, être inscrit sur la liste des produits, prestations remboursables (LPPR) et marqués CE. On retrouve parmi les objets éligibles: des lecteurs de glycémie, des électrodes, des capteurs et des bandelettes, des stylos injecteurs, des appareils de mesure de la coagulation, des appareillages de ventilation à pression positive continue (PPC) et des décimètres de pointe.