Les hologrammes sont partout ! Ils sont dans toutes les têtes et sur toutes les langues. Peut-être avez-vous aperçu à travers nos habituels médias jusqu’aux billetteries, l’annonce du concert unique de “La Voix” Whitney Houston à la salle Pleyel le 15 mars 2020 ? 

Nommé ‘An Evening With Whitney : The Whitney Houston Hologram Tour’, la diva, enfin son hologramme, effectue une tournée mondiale entourée de musiciens, danseurs et choristes. Un événement qui fait suite au carton de la tournée d’une autre immense artiste, Maria Callas,..enfin de son hologramme…également. 

Procédé technique longtemps considéré comme expérimental et rêve de geek, l’holographie fait l’actualité d’aujourd’hui et de demain. 

Mais concrètement qu’est-ce qu’un hologramme ? Pourquoi cet engouement pour l’holographie ? En quoi cette technologie peut correspondre aux attentes de notre société actuelle et future? Et enfin, quelles émotions nous transmet-elle ?  

Des questions dont les réponses se trouvent être disséminées à travers le temps, les faits, les “Kisscool” et un peu de culture geek.

 

HOLOGRAPHIE STORY

Au commencement

Le premier procédé holographique voit le jour en 1892 sous la plume de Jules Verne, dans son livre “Le Château des Carpathes”. Dans son roman un inventeur excentrique créé un système de projection du portrait en pied de son défunt amour sur un miroir. Bien que très rudimentaire, les bases sont posées. 

La naissance des hologrammes ?

Illustration Léon  Benett (1892)

C’est en 1948 que l’holographie devient réalité grâce à Dennis Gabor, un ingénieur et physicien hongrois. Celui-ci est le père fondateur du principe de l’holographie. Il obtiendra le prix nobel de physique pour sa découverte en 1971. 

Père fondateur des hologrammes

Dennis Gabor, Source : Regio News

Les premiers véritables hologrammes tridimensionnels verront le jour en 1962. Les clichés sont obtenus grâce à la découverte du laser. Cette prouesse est due à deux scientifiques américains : Juris Upatnieks et Emmet Leith. 

A partir de là, l’imagerie holographique n’aura de cesse d’évoluer au gré des nombreuses découvertes, rendues possibles par l’innovation technologique notamment informatique,  numérique et optique. Les images holographiées auront un champ visuel beaucoup plus large, pourront être de différentes tailles, de plus en plus complexes et détaillées, colorisées, et animées jusqu’à être totalement dynamiques en temps réel.

 

L’holographie pour les nuls

Enfilons notre blouse de scientifique quelques minutes et soyons “Simple, Basique”.

Un hologramme, un vrai, est une image en relief. Celle-ci peut alors être regardée jusqu’à un certain angle pour découvrir d’autres détails du cliché. Holographier un sujet, revient à prendre une photo en relief via un appareil photo élaboré qui se compose des éléments suivants :

  • un laser comme source de lumière.
  • un miroir semi-réfléchissant pour guider le rayon laser.
  • une plaque photographique en guise de support. 

Comme en photographie, nous allons d’abord “capturer” l’image de notre sujet, puis nous procéderons à son développement (appelé aussi lecture ou restitution). 

Pour la phase de capture de l’image, le rayon laser est orienté en direction du miroir semi-réfléchissant et va alors être séparé en deux faisceaux distincts :  

  • Un rayon vers notre sujet. Celui-ci réfléchit la lumière du rayon laser vers la plaque photographique.
  • Un rayon directement vers la plaque photographique (appelé aussi faisceau de référence). 

La plaque photographique va ainsi  enregistrer deux ondes : l’une par le faisceau de référence, l’autre par la lumière réfléchie par le sujet. La différence entre les deux crée l’hologramme du sujet. 

Hologramme, fabrication

Il est à présent temps de développer notre image holographique : c’est la phase de développement. Cela consiste à éclairer la plaque photographique avec la même source laser et le même angle. 

Nous obtenons ainsi un support contenant une image photographique en relief sans lunettes ni équipements spéciaux.

Hologramme de Dennis Gabor

Hologramme Dennis Gabor

A noter qu’une autre technique holographique utilisant la lumière blanche sera découverte et exploitée (regardez vos billets de banque ou au dos de votre carte de crédit…) mais ne sera pas traitée dans le présent article. Bref revenons à notre photo en relief et découvrons dans quel domaine elle a été exploitée à ces débuts. 

 

L’holographie, tout un art

Bien que monochrome et limité dans sa capacité d’observation de l’effet en relief au commencement, les hologrammes font sensation. Les supports holographiques étant transparent, ils fascinent par leur effet à la fois réaliste et spectrale.  

A la fin des années 60 apparaissent les premières expositions d’hologrammes. On parlera très vite d’art holographique. Celui-ci va se développer très fortement aux USA, au Japon, au Canada, en Allemagne et en Grande-Bretagne. En se mettant au service de la création, l’holographie sera avant tout un art d’expression. Nombreux sont les artistes à s’être emparés de cette technique comme une extension créatrice de leur univers. Un des premiers fut Salvadore Dali et son hologramme cylindrique du portrait de la star du shock-rock : Alice Cooper




“Le cerveau d’Alice Cooper” par S.Dali, 1973

Procédé technique devenu outil créatif, l’holographie n’a pas encore livré toutes les possibilités qu’elle a à offrir. Quittant petit à petit le milieu artistique, le potentiel d’exploitation de l’holographie va rapidement s’affirmer dans un territoire voisin de l’art : l’entertainment.

 

L’ESSOR DE L’HOLOGRAPHIE

Tout pour la musique

L’industrie de l’entertainment, et plus particulièrement celui du disque, a tôt fait d’intégrer les hologrammes à travers le développement des concerts et spectacles musicaux. Alors dans le creux de la vague, et bien avant l’avènement du streaming, les événements “Live” constituent un des derniers postes encore rentables pour booster les ventes d’albums (actuels et posthumes) et le chiffre d’affaires. 

Dès lors les opportunités de concerts/spectacles se créent aussi bien avec les artistes vivants, virtuels…qu’avec les gloires disparus (la nostalgie est plus que jamais une source de profits infinis)…ou les deux à la fois (et parfois ça pique) ! 

Prenons pour exemple le duo Gorillaz et Madonna aux Grammy Awards 2006.




En 2007 Céline Dion, et le “King” Elvis Presley separtagent le plateau de l’émission américaine American Idol.

Au pays du soleil levant, c’est la chanteuse virtuelle Hatsune Miku, au départ mascotte d’un logiciel musical, qui accèdera très vite à la reconnaissance internationale à travers de nombreux concerts. 

Hatsune Miku, l'hologramme kawaï

source : magazineantidote.com

Un japonais de 35 ans (lien article) épousera d’ailleurs son avatar domestique en 2018.

Autre King avoir eu son hologramme, celui de la Pop, Michael Jackson pour un morceau posthume au Billboard Awards 2014 “Slave to the rhythm ».




En 2017, en France le spectacle “Hit Parade” ramène à la vie Dalida, Claude François, Sacha Distel et Mike Brant. Finissons ce bref tour d’horizon par un peu de musique classique avec Maria Callas. Celle-ci fit le tour du monde en 2018 avec un véritable orchestre philharmonique. 

Dans les années à venir des artistes comme Amy Winehouse, Whitney Houston, Frank Zappa, Ronnie James Dio (headbang à tous les métalleux), ou encore Elvis Presley auront leur “Holo-Tour” sur les scènes du monde. Dernièrement un Théâtre holographique a ouvert à Hollywood, berceau des “Holo-stars”. Et dans l’hexagone, une certaine « idole des jeunes » pourrait faire son come-back…les voix du showbiz sont impénétrables…

De cette volonté d’offrir les conditions immersives d’un vrai concert/spectacle, l’industrie du disque n’a cessé de pousser la technologie à chaque évènement que ce soit dans la mise en scène, les arrangements musicaux, que dans l’artiste holographique lui-même. Cela a ainsi permis de confirmer l’attrait pour les hologrammes et de préparer le terrain pour une utilisation pluridisciplinaire.

 

« Vers l’infini et au-delà ! »

L’hologramme moderne va bien plus loin que son cadre initial d’art avant-gardiste. Notre évolution culturelle (TV, Littérature, Cinéma, Internet etc.) et technologique en a fait un véritable média à part entière qui fascine et attire les foules.

Mieux l’hologramme a un impact puissant : il capte 5 fois plus l’attention qu’une image classique.

Un argument de poids qui explique son développement dans d’autres secteurs. tels que le secteur médical, la culture, l’éducation, les aéroports, la politique ou encore la mode.

Dans le marketing et la communication, naissent de nouvelles possibilités d’animer les ventes. Des solutions holographiques sont développées pour le Retail afin que les grandes marques puissent créer un évènement d’un genre nouveau dans leurs chaînes de magasins. Retenons trois grands types de solutions holographiques ou ce que nous appellerons “holo-devices”

  • Les « hélices holographiques«  (hologram fan) : 2 à 4 hélices équipées de LED qui recréent une image en 3D. 
  • Les holo-pyramides, une vitrine triangulaire permettant de contempler un hologramme à 180°.

Il peut aussi s’agir de happenings évènementiels comme celui orchestré par Deustche Telekom en produisant Maria Carey sur scène dans cinq pays simultanément.

Nous pouvons aussi citer l’automobile, l’armée. Enfin dans le secteur informatique, l’holographie représente une solution de stockage innovante des données dont les premiers prototypes peuvent stocker 12,5 To/cm3Enfin, impossible de clore ce chapitre sans évoquer les accessoires et autres gadgets destinés à transformer votre smartphone et/ou votre tablette en holo-device.

C’est un vrai business de l’imagerie holographique qui se crée.

A horizon 2023, ce marché devrait représenter 7,7 milliard de dollars, et bénéficier d’une croissance annuelle de 28%.

Aussi à titre d’exemple, la création d’un hologramme comme celui du rappeur Tupac a nécessité plus de 4 mois de travail et 400 000 dollars d’investissements.

Pour l’heure, dans la plupart des secteurs dans lesquelles elle se développe, la technologie holographique a vocation à nous mettre des paillettes plein les yeux (mon cher Kevin) et provoquer des émotions bien réelles.

 

LES EFFETS KISSCOOL DE L’HOLOGRAPHIE

L’instant Geek

Penchons-nous sur un passage précis du film “Retour vers le futur 2” (Robert Zemeckis 1989).




Dans cet extrait, le héros Marty McFly, lycéen en 1985, découvre sa ville natale…en 2015 ! (Je vous vois sourire). Fasciné par ce qu’il voit, Marty est pris par surprise (à 0,5 sec.) par un hologramme géant du requin (Bruce pour les intimes) du film “Les Dents de la Mer 19” (“Jaws 19” en VO). Le squale s’approche de notre héros la gueule grande ouverte, puis la referme sur lui  avant de disparaître totalement. 

Dans le cas de notre extrait nous pouvons constater que ce cher Bruce a provoqué de vives émotions à notre pauvre Marty. Un premier effet de surprise puis un deuxième effet inattendu : le fameux “double effet Kisscool” !

C’est gentil mais c’est quoi cet « effet Kisscool » ?

Eh bien, le Kisscool était un célèbre bonbon mentholé des années 90 dont la campagne de publicité culte vantait son mérite à délivrer un double effet  : un premier effet surprenant suivi d’un deuxième effet encore plus inattendu et contraire au premier. Le revers de la médaille en quelque sorte. Les milléniaux ont vite fait de décliner l’expression du “deuxième effet Kisscool” pour signaler un effet contraire, inattendu ou non souhaité à quelque chose. Il se trouve que c’est également le cas pour les hologrammes. 

 

Premier effet Kisscool, la surprise : “AAAAHHHHHHH !” (cri à 05 sec.)

Depuis sa création, la vision d’un hologramme provoque une fascination réelle pour l’œil humain. Il crée également un effet de surprise. Avec une mise en scène étudiée, l’impact n’en est que plus fort.

Culturellement, voir un hologramme répond à un fantasme issu de l’imagination infinie de l’homme à travers la littérature, le cinéma, la TV etc. celui de voir une image 3D, prendre vie et transmettre des émotions réciproques.

2012 à Coachella, le rappeur Tupac revient 16 ans après sa mort le temps de deux morceaux, dont un en duo live avec Snoop Dogg. L’effet “Wow !” est immédiat.




Pour l’anecdote, beaucoup de festivaliers se sont demandés comment Tupac a pu dire “«What the f****** up, Coachella»!” alors que celui-ci  a disparu 3 ans avant la première édition du festival. Cependant cela n’a pas empêché le happening d’être un succès et les ventes d’albums d’exploser. 

 

Deuxième effet Kisscool, la déception : “Le requin a toujours l’air aussi faux” (réaction à 13 sec.) 

Le deuxième effet généré par un hologramme est un effet déceptif. Une déception d’abord matérielle.

Le fantôme dans la boîte 

On nous aurait menti ? en quelque sorte. Et bien sachez que la majorité des exemples d’hologrammes cités plus hauts ne sont pas…de vrais hologrammes ! Même le fameux théâtre. 

En effet, pour la grande majorité des “holo-devices” sur le marché, en particulier pour le Retail et le Divertissement, ceux-ci ne font qu’exploiter une illusion d’optique datant de la fin du 19ème siècle. Cette technique, est grandement utilisée dans les pièces de théâtre, concerts et attractions comme le fameux “Girl-to-Gorilla” (ok c’est old-school et cheap mais ça vous traumatise un homme) ou encore le célèbre “Phantom Manor” des parcs Walt Disney. Cette célèbre technique porte le nom de celui qui l’a popularisé, le “fantôme de Pepper” (Pepper’s ghost), soit John Henry Pepper. 

Fantôme de Pepper, le précurseur des hologrammes

Fantôme de Pepper, source : techno future.canalblog.com

Le principe est simple mais efficace. Il s’agit de refléter un sujet ou des images via un support transparent incliné. La technologie évoluant, “le fantôme de Pepper” s’est perfectionnée en faisant intervenir la résolution haute définition et le recours à divers support de projection : miroir sans teint, vitre, tissu, fumée, eau pulvérisé etc. 

Reprenons le happening de Tupac avec Snoop Dogg à Coachella, et décomposons le avec le schéma ci-dessous.

L'hologramme Tupac à Coachella

En bref seul Snoop est réel, Tupac étant une “image 3D” réfléchie sur un écran transparent. 

En définitive les images générées en 3D sont diffusées en 2D (donc à plat)…sur un support. Cette technique est déclinable dans tous les formats possibles, quel que soit la taille, le design et le contenant. Quant aux hélices holographiques, celles-ci ne font que “simuler” une animation 3D via ses LEDS. Enfin pour les gadgets pour smartphone/tablette…une prochaine fois peut-être ?

Nous sommes donc confrontés à un abus de langage entre l’holographie fantasmée issue de notre culture (image en 3D sans lunettes, interactive et flottant dans l’espace) à l’holographie actuelle (une image 3D projeté ou reflété sur un support 2D). Dans le cas de la reproduction d’êtres humains, l’hologramme se défini à travers la recréation en 3D d’une personne en image de synthèse. Enfin il convient de souligner que l’holographie développée actuellement est bien souvent confondue avec la réalité augmentée (ex : le casque Hololens de Microsoft). 

Bref nous sommes loin de notre Bruce des “Dents de la Mer 19” non ? Mais l’effet déceptif n’est pas que technique, il est aussi cérébrale

 

La vallée de l’étrange 

Tout comme la musique a un impact réel sur le cerveau (si vous en doutiez encore, allez lire l’article complet via les articles connexes), la vision de la représentation holographique d’un être humain provoque une réaction commune bien spécifique. 

Quand vous regardez un dessin animé en image de synthèse, votre cerveau accepte que ce qu’il voit est une représentation. 

Dans le cas de la vision d’un hologramme d’un être humain, notre cerveau va au départ créé immédiatement de l’empathie. Arrivé à un certain point, la ressemblance avec un véritable être humain sera troublante créant la confusion. Le cerveau va alors naturellement se focaliser sur les détails qui ne lui semblent pas réaliste et les amplifier jusqu’à ce que cela nous paraisse monstrueux. D’où un sentiment de malaise.

C’est le syndrome de la “Vallée de l’Étrange” (Uncanny Vally en V.O), réaction psychologique révélée en 1970 par le roboticien japonais Masahiro Mori (regardez les derniers robots androïdes, ça fait flipper quand même !). 

Vallée de l'étrange généré par les hologrammes humains

source : slate.fr

Le trouble est d’autant plus marqué quand nous voyons l’hologramme d’un artiste musical disparu interprété une de ses chansons les plus connues. Notre cerveau reconnaît immédiatement la chanson et “visualise’ l’artiste, mais va dissocier complètement la chanson de l’hologramme qui l’interprète. Cet effet peut s’estomper chez certains spectateurs comme il peut être permanent. 

Autre réaction observée, à la fin d’un spectacle ou d’une chanson, bon nombre de spectateurs sont surpris d’applaudir sans savoir pourquoi ils le font ! Est-ce pour rendre un hommage posthume ? Féliciter la prestation technologique ? ou féliciter réellement l’hologramme ? 

Comme évoqué plus haut, les spectacles et concerts à venir témoignent de la conviction des “holo-entrepreneurs” dans la conception d’avatar humain plus vrai que nature. D’ailleurs sur la représentation graphique de la vallée de l’étrange, celle-ci s’estompe lorsqu’on se rapproche de la ressemblance parfaite avec un être humain. Il reste donc du chemin à parcourir pour que la technologie puisse arriver à  confondre totalement les hologrammes. 

 

La fin d’un rêve ?

J.A.R.V.I.S ou l’hologramme flottant de la princess Leïa ne seraient-ils que des utopies ? 

Les dernières trouvailles technologiques en matière d’holographie semblent prouver le contraire. Deux technologies bien distinctes permettent d’obtenir de vrais hologrammes flottants dans les airs. La première technique permet de générer un hologramme de petite taille via une bille de polystyrène piloté par ultrasons. La deuxième technologie a recours au laser pour générer une image en relief de 8 millimètres cubes. 

Alors encore au stade embryonnaire, ces technologies permettent de confirmer en tant que preuves de concepts, la faisabilité de vrais hologrammes. Mieux les deux technologies permettent de développer la sensation du toucher ! Celui-ci oscille entre la sensation d’une légère brise d’une bombe à air et le papier de verre selon la technologie utilisée.

L’innovation technologique ne cesse de faire des bonds considérables et d’ici quelques années il nous sera possible d’avoir une véritable image en vrai 3D, flottant dans les airs, observable à 360°… et que l’on pourra enfin toucher ! Car rien ne peut paraître plus réel que lorsque l’on peut manipuler quelque chose ou sentir du bout des doigts.

 

LE MOT DE LA FIN

Fascinante et doté d’un potentiel encore partiellement exploité, l’holographie est un véritable média de l’avenir qui permettra d’ouvrir davantage le champs des possibles pour les secteurs dans lesquels elle s’émancipe.

L’holographie ne pouvant se suffire à elle seule. Sa pluridisciplinarité et sa position de technologie au carrefour de différentes technologies l’inscrivent dans une dynamique de complémentarité dans le développement de solution novatrice de demain. Elle fait donc partie intégrante de l’univers étendue aux côtés de la Réalité Virtuelle et de la Réalité Augmentée. Et les idées de déclinaisons ne manquent pas, quels que soient les secteurs dans lesquels elle est et sera utilisée : divertissement, business, retail, santé, éducation etc. 

Les hologrammes créent l’événement et marquent les esprits. Cependant Il nous est pourtant encore difficile de les accepter émotionnellement et intellectuellement. Les accepterons-nous lorsque ceux-ci seront dotés de la technologie nécessaire à comprendre et à adopter les subtilités physique et psychique du comportement humain ? les premiers essais d’hologrammes dopés à l’IA semblent aller dans ce sens.  

En attendant de pouvoir vivre ses expériences, faisons un bond dans le passé le temps d’une publicité Kisscool et du générique du dessin animé Jem & les hologrammes”.

 


Articles connexes : 

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Julien Alers “L’avènement parallèle du streaming audio et de la musique urbaine”

Stéphanie Rémisse “le pouvoir de la musique sur l’Homme à l’écoute du marketing”

 


Sources :

“Pourquoi l’hologramme est-il à la mode ?”

“L’hologramme, un tour de magie qui commence à rapporter gros”

“Holographie”

“Les hologrammes dans la lumière au Centre des Arts d’Enghien-les-Bains”

“L’hologramme, serpent de mer des technologies du futur”

“Quand l’humain se virtualise par projection holographique”

“L’hologramme est-il l’avenir de l’entertainment ?” 

“Hologramme : Frank Zappa repart en tournée !”

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