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Les dangers d’internet

Internet et ses dérives : Notre monde est ultra-connecté. Il semble bien difficile de faire partie de la société sans être digitalisé. Mais le digital n’est-il pas devenu un danger ?

 

“Tous accros aux écrans”

En Janvier dernier, France 2 diffusait un reportage sur les dangers d’internet. L’émission mettait notamment en lumière notre dépendance aux écrans et les méfaits qui peuvent en résulter.

Dans un monde ultra connecté, la dépendance à internet semble être la maladie silencieuse la plus répandue du 21ème siècle.

En 1991, seule 0,6% de la population mondiale disposait d’un téléphone portable. En 2018, c’est 75% de la population qui en possède un.

En France, cela concerne 98% de la population, dont 65% sont des smartphones.

 

Ce sont chacun de nos gestes du quotidien qui sont accompagnés par cet objet connecté : Réveil, consultation des emails, notifications des réseaux sociaux, lecture des news, utilisation GPS….

Une ultra connectivité au point que de nombreux tests circulent de manière à nous faire tester notre dépendance aux écrans. Pour exemple, 43% des 18-24 ans déclarent ne pas pouvoir se passer de leur mobile durant 24h.

 

“Internet : un danger pour la santé ?”

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Les nouvelles technologies qui devaient améliorer nos conditions de vie, ne les détériorent t-elles pas ?

You Are Not the Facebook User; You Are the Product.”

Un dicton célèbre qui signifie que plus nous passons du temps sur facebook, plus les marques peuvent récolter des informations sur nous et plus elles peuvent nous vendre leurs produits.

 

Selon une étude californienne, lorsque nous découvrons du contenu sur les réseaux sociaux, l’une des premières régions de notre cerveau à s’activer est le carrefour temporo-pariétal : la zone du cortex qui nous pousse à échanger avec notre entourage. C’est-à-dire que notre réaction inconsciente va être de se demander si ce contenu est susceptible d’intéresser les autres.

Les réseaux sociaux l’ont bien compris et l’exploitent à travers le bouton de partage facebook, les stories instagram ou snapchat…

Quant aux notifications (commentaires, likes,…), elles déclenchent la dopamine.

La dopamine est l’hormone qui nous pousse sans cesse à revenir sur notre portable. Elle alimente notamment un circuit de récompense cérébrale. Elle est responsable du plaisir que l’on ressent en recherchant de l’information




 

« La perte d’éthique du digital vis à vis des marques » 

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Le digital a permis aux marques de mesurer plus efficacement leur ROI, de toucher leur cible de manière plus pertinente…

Mais à quel prix ? L’éthique des marques semble avoir été perdue.  

 

En 2017, le CNIL a condamné Facebook à une amende de 150 000 euros pour «de nombreux manquements à la loi Informatique et libertés» concernant la gestion des données de leurs utilisateurs.

La CNIL reproche au réseau social d’avoir procédé «à la combinaison massive des données personnelles des internautes à des fins de ciblage publicitaire», et d’avoir tracé «à leur insu les internautes, avec ou sans compte, sur des sites tiers via un cookie».

Les internautes sont-ils clairement informés que leurs données sont systématiquement collectées ?

Fin 2017, c’est Whatsapp (de la même maison) qui est accusé de fournir des données à Facebook à des fins publicitaires.

 

Les questions que nous nous posons : Jusqu’où ira le digital ? Est-il devenu un danger ? Pourra t-on se passer un jour d’internet ?

Cela semble aujourd’hui bien difficile. En effet, tout se passe via Internet : paiement des factures, consultation de ses mails, recherche d’une information, d’un emploi, visionnage d’un film…

 

Alors la véritable question n’est donc pas de mettre fin aux avancées technologiques qui, avouons-le, nous facilite bien des choses mais plutôt “comment allons-nous humaniser le digital” ?

 

Alexia Mateta

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Sources :

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