La crise sanitaire a mis à l’épreuve le système agroalimentaire français et en a montré les limites. Elle a aussi participé d’une prise de conscience collective sur la nécessité de consommer, produire et acheter autrement. Dans ce contexte, La Food Tech est un écosystème stratégique pour la France. L’innovation et les nouvelles technologies constituent des leviers extraordinaires pour répondre aux enjeux économiques, sociétaux et sanitaires de demain.

Le dynamisme de la Food Tech française, deuxième pôle d’investissement derrière le Royaume-Uni à l’échelle européenne, en fait un acteur clé du changement. Les perspectives de cet écosystème sont florissantes mais nécessiteront d’être consolidées pour asseoir des positions fortes à long terme. Quels défis ? Quelle place pour la France à l’échelle internationale ? Quelles barrières à lever ?

Dans cet article nous étudierons :

Les nouveaux défis de l’alimentation et l’influence de la Tech
   Consommer et produire autrement
   Acheter différemment
   La Food Tech: un écosystème d’avenir pour répondre à ces transformations 
La Food Tech française : un écosystème stratégique pour la France
   Les champs d’intervention : de la fourche à la fourchette
   Un hub français de premier plan tourné vers l’innovation
   Un écosystème Food Tech devenu une priorité gouvernementale
La Food Tech française : une position solide sur la scène européenne
   De belles avancées pour la Food Tech en Europe 
   La France développe sa part dans les investissements
Des enjeux à adresser pour renforcer le poids de l’Europe et de la France sur l’échiquier international
   Une croissance à dynamiser au niveau européen
   Offrir plus de souplesse & d’ouverture au sein du continent
   Identifier et se positionner sur les nouvelles tendances à potentiel
   Développer la collaboration entre la Food Tech & les acteurs historiques
Pour conclure

Les nouveaux défis de l’alimentation et l’influence de la tech

Consommer et produire autrement

La crise sanitaire a profondément bouleversé notre manière de vivre. Nous avons tous autour de nous entendu des amis ou des proches vouloir « changer de mode de vie » ou encore vouloir adopter une meilleure « hygiène de vie ». Une minorité a choisi de migrer à l’autre bout du monde. Une partie beaucoup plus significative a quant à elle fait évoluer sa consommation pour lui donner plus de sens.

C’est un fait ! les consommateurs s’intéressent de plus en plus près à ce qu’ils mettent dans leurs assiettes. Une prise de conscience collective accélérée par les technologies numériques qui facilitent l’accès à l’information et amènent les Français à modifier leurs habitudes et comportements alimentaires.

Il est possible de synthétiser ces attentes autour de 4 dimensions :

  • plus responsable : selon Kantar, 9 Français sur 10 jugent important d’acheter des aliments respectueux du bien-être animal et de l’environnement.
  • plus saine : selon cette même étude, la préoccupation santé drive les choix de 48% des Français vers le Bien-Manger. Par ailleurs, 79% des consommateurs craignent que les aliments qu’ils mangent nuisent à leur santé.
  • plus sure : la multiplication des scandales alimentaires et les risques sanitaires associés ont largement contribué à une recherche de transparence dans l’alimentation. En France, ce besoin est partagé par 90 % de la population.
  • plus accessible : les consommateurs souhaitent également privilégier les produits locaux à 79%. De même l’origine France, les petites marques de fabricants et le modèle DTC sont de plus en plus plébiscités.

Pour répondre à l’évolution de la demande, le système alimentaire doit maintenant se réinventer. En témoigne, la déclaration d’Emmanuel Macron en février 2020, à l’occasion de l’ouverture du salon de l’agriculture : “Notre modèle agricole doit changer”.

L’enjeu est désormais de promouvoir une transition agricole et alimentaire saine, juste et durable. Il s’agit de trouver le point d’équilibre entre la compétitivité et le respect des ressources naturelles de la planète. La France, première puissance agricole en Europe, peut relever ce challenge.

Acheter différemment…

Dans les changements majeurs observés suite à la crise sanitaire, on note aussi l’accélération de la digitalisation de la distribution. Selon les chiffres de la Fevad, le e-commerce représente 13,4% du commerce de détail en 2020 contre 9,8% en 2019. Selon Nielsen, la France conserve ainsi sa place de numéro 1 de l’alimentaire online en Europe devant le Royaume-Uni.

En corolaire, le développement du e-commerce a poussé les magasins à se réinventer. Il faut désormais donner envie aux clients de se déplacer en apportant une vraie valeur ajoutée. La transformation vers la distribution « phygitale » est en marche. Chaque enseigne cherche la combinaison gagnante entre commerce physique et digital. De plus en plus connectés, ils attendent une expérience shopping unique et personnalisée.

La Food Tech : un écosystème d’avenir pour répondre à ces transformations sociétales

Apparue aux Etats-Unis, la Food Tech désigne par essence l’association du « food » à la « technologie ». De manière plus concrète, elle recouvre l’ensemble des entreprises innovant dans le domaine de l’alimentation grâce aux nouvelles technologies et au digital. Cet écosystème où les start-up sont légion, couvre l’ensemble de la chaîne alimentaire de l’amont (production agricole) jusqu’à l’aval (consommateur final), de la fourche à la fourchette !

L’accélération de la digitalisation et l’adoption rapide des nouvelles technologies (big data, IOT intelligence artificielle, …) ont marqué son avènement dans le secteur de l’alimentation. Dans son article, Guillaume Bregeras des Echos évoque les 5 domaines les plus innovants de la Food Tech. Nous les reprenons en essayant de les illustrer.

  1. L’essor des protéines alternatives : face aux impératifs d’évolution de nos modes de consommation (accroissement de la population, impacts environnementaux…), la diversification de nos sources de protéines est un enjeu majeur. De nouvelles alternatives font leur apparition : végétal, algues, fermentation, agriculture cellulaire, insectes. Selon les prévisions, la consommation de protéines alternatives à la viande pourrait représenter 10 % à 15 % d’ici 2030 au niveau mondial.
  2. La révolution agricole : L’image passéiste des agriculteurs n’a plus lieu d’être, ils constituent aujourd’hui une population ultra connectée et totalement en prise avec les nouvelles technologies. En France, sans être exhaustif on peut citer l’action de certaines start-up à l’avant-garde de l’agriculture connectée : Agriconomie (l’Amazon des champs), Naïo (robots de désherbage et de binage), Airinov (drones agricoles) ou encore Weenat (capteurs connectés pour l’agriculture de précision).
  3. Le boom de la distribution : La livraison capte encore une grande part des investissements en Europe. Elle évolue vers la livraison de courses à la demande et le développement des dark stores. Ces start-up sont confrontées à la concurrence de la grande distribution bien disposée à livrer bataille.
  4. La robotisation : Selon une étude de l’IDATE DigiWorld, le secteur est largement porté par la robotique industrielle et logistique (75 à 80% du marché actuel). Néanmoins, les progrès sur l’intelligence artificielle, l’IoT, la sophistication des capteurs, ou encore la 5G permettent d’envisager de nouvelles applications en B2C et B2B.
  5. La nutrition personnalisée : cette tendance encore émergente répond à la question : Manger mieux, mais manger quoi ?  Elle permet de fournir des solutions nutritionnelles en recommandant les aliments les plus adaptés à notre profil individuel. En France, la startup Nahibu propose un kit vous permettant d’analyser l’état de votre microbiote. L’auteur souligne que nous n’en sommes encore qu’au début mais que le sujet attire de plus en plus d’investisseurs.

Ces tendances donnent une direction quant aux évolutions de la Food Tech. Pour aller plus loin, nous les avons complétées par un mapping du Digitalfoodlab (2020) projetant les principales disciplines en Europe selon leurs niveaux de maturité.

Grandes tendances de la Food Tech

Graphique présentant les grandes tendances de la Food Tech. Crédit de l’image: DigitalFoodLab

Dans cet environnement en ébullition, la France s’est organisée pour être en première ligne de ces innovations technologiques.

La Food Tech française : un écosystème stratégique pour la France

Les champs d’intervention : de la fourche à la fourchette

De la production à la commercialisation, la Food Tech française infuse à tous les niveaux de la chaîne de valeur alimentaire. Selon DigitalFoodLab, la Food Tech peut être répartie en 6 catégories distinctes :

Grandes catégories de la Food Tech

Illustration présentant les grandes catégories de la Food Tech.

Un hub français de premier plan tourné vers l’innovation

5 Hubs concentrent 96% des investissements de la Food Tech en Europe. Il s’agit du Royaume-Uni, de la France, des pays nordiques, du DACH (Allemagne, Autriche et Suisse) et du Bénélux (principalement Pays-Bas). A elle seule la France parvient à capter ¼ des investissements.

En 2020, la France comptait près de 600 start-up dont environ 1/3 dans l’AgTech. Un écosystème Français encore très « parisien ». Selon le Digitalfoodlab, les investissements restaient très concentrés sur l’Ile-de-France en 2019, avec un peu plus de 50% des start-up, 65% des deals et 74% des investissements. Une donnée surprenante compte tenu de l’effort français pour décentraliser et engager des actions sur tout le territoire comme à Lille, Lyon ou Montpellier. Si ces régions comptent de plus en plus de start-up, il semble qu’elles peinent encore à produire des deals significatifs.

De multiples programmes d’accompagnement soutiennent les start-up de la Food Tech. Ces initiatives rassemblent une pluralité d’acteurs de différents horizons : entrepreneurs, pôles de compétitivité, instituts de recherche, universités, Bpifrance et bien d’autres. Cet environnement unique en son genre favorise l’émergence de nouvelles idées. Par ailleurs, la France offre un support à l’innovation avec beaucoup d’incubateurs, de solutions de financement pour initier la création de nouvelles entreprises.

Un écosystème Food Tech devenu une priorité gouvernementale

De nouvelles initiatives fortes ont été prises cet été en direction des acteurs de la Food Tech. Le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation Julien Denormandie et le secrétaire d’État au numérique Cédric O ont lancé deux appels à projets autour des thématiques :

  • Répondre aux besoins alimentaires de demain. Il s’agit de trouver des solutions permettant d’aider les Français à mieux s’alimenter (110 millions d’euros sur 5 ans).
  • Innover pour réussir la transition agroécologique. Il s’agit d’innover dans les équipements du monde agricole et de promouvoir des pratiques agroécologiques (90 millions d’euros sur 5 ans)

Au total, ce sont 200 millions d’euros de financements supplémentaires pour soutenir et développer l’écosystème Food Tech.

La Food Tech française : une position solide sur la scène européenne

De belles avancées pour la Food Tech en Europe

Selon le site Agro Média, la Food Tech mondiale pèserait aujourd’hui 250 milliards de dollars. Dans ce contexte, l’Europe ne pèse que 12% en 2020 ce qui la positionne loin derrière les Etats-Unis (environ 50% du marché) et derrière l’Asie.

On peut néanmoins relever un certain nombre d’évolutions très positives :

  • En 2020, La Food Tech Européenne est finalement parvenue à lever 2.7 milliards d’euros soit le même niveau qu’en 2019 malgré le contexte de crise sanitaire.
  • Autre fait majeur, l’orientation des investissements a évolué. Jusqu’alors, ils restaient très concentrés sur la livraison. En 2020, on note une meilleure répartition au sein de la chaîne de valeur alimentaire. De manière assez marquée, les investissements dans la transformation ont été x3 pour les start-up travaillant sur le développement de protéines alternatives.
Investissements Food Tech en Europe et par Catégorie

Graphique présentant la répartition des investissements de la Food Tech par catégorie en Europe. Crédit de l’image: DigitalFoodLab

La France développe sa part dans les investissements

En 2020, les investissements de la Food Tech européenne restent l’apanage d’une minorité. Cinq start-up ont concentré près de 60% des montants investis. Parmi les 10 plus gros deals de l’année, plusieurs sont tricolores :

  • Ynsect (202 millions d’euros) & InnovaFeed (140 millions d’euros) spécialisées dans l’élevage et la transformation d’insectes pour l’alimentation animale
  • Swile (70 millions d’euros), anciennement baptisée Lunchr, dont l’activité a évolué des tickets restaurants dématérialisés aux services du quotidien en entreprise. Swile est devenue licorne en octobre 2021 suite à une nouvelle levée de fonds de 175 millions d’euros.
Top Deals de la Food Tech Européenne

Graphique présentant les principaux deals de la Food Tech. Crédit de l’image : DigitalFoodLab

Lentement mais surement la France rattrape son retard. Après un démarrage tardif débuté en 2016, les investissements ont fait x10 en l’espace de 5 ans. A la clé, des deals de plus en plus significatifs et une visibilité grandissante de la Food Tech française.

Quelques points majeurs sur l’écosystème français :

  • Il est dominé par l’AgTech et le Foodservice qui concentrent 83% des investissements en 2020.
  • Sur l’Agtech, la France se positionne comme le leader Européen. Les plus fortes progressions ont porté sur l’alimentation animale à base de farine d’insecte. La France abrite les 2 acteurs de référence en la matière que sont Ynsect & InnovaFeed.
  • Sur le Food Service, la France est historiquement bien positionnée notamment sur les solutions de paiement pour la restauration. Sans surprise, c’est la catégorie qui a été la plus impactée par les confinements successifs.
  • Une singularité française réside dans l’absence de position forte sur la livraison de plats. Il s’agit pourtant du premier pôle d’investissement à l’échelle européenne. Le segment évolue désormais vers la livraison de courses, une opportunité pour les start-up françaises comme La Belle Vie ou Frichti.

De manière plus exhaustive, le Digitalfoodlab propose depuis 2021 un top 25 des start-up de la Food Tech française. Elles sont classées par catégorie selon des critères tels que le niveau des levées de fonds, le potentiel de croissance ou encore l’adéquation aux tendances long terme.

Top 25 des start-up Food Tech Françaises

Illustration présentant un Top 25 des Start-up de la Food Tech Française. Crédit de l’image : DigitalFoodLab.

Des enjeux à adresser pour renforcer le poids de l’Europe et de la France sur l’échiquier international 

Une croissance à dynamiser au niveau Européen

La Food Tech européenne est moins dynamique qu’au niveau mondial. Aussi, entre 2019 et 2020 sa part dans les investissements est tombée de 16% à 12%. Toutefois, la fin d’année 2020 et le premier semestre 2021 ont amorcé une accélération notamment sous l’impulsion des protéines alternatives (agriculture cellulaire et plant-based).

La France reste très petite à l’échelle mondiale enregistrant moins de 2 % des investissements mondiaux du secteur. L’année 2020 a atteint des records en termes de levées de fonds (606 millions d’euros). Toutefois, les gros deals réalisés biaisent un peu les chiffres, le reste du secteur ayant plutôt souffert dans son ensemble (impact Covid sur le Food Service).

L’Europe et donc la France doivent mettre un coup d’accélérateur pour ne pas se faire distancer dans cette course à l’innovation.

Offrir plus de souplesse & d’ouverture au sein du continent

Le marché européen manque encore d’agilité pour permettre aux innovations et aux technologies de voyager d’un pays à l’autre. Cela doit notamment passer par un assouplissement des dispositifs réglementaires. L’enjeu est d’accompagner au mieux les innovations sans les freiner, ce qui n’est pas toujours le cas en Europe. Les nouveaux ingrédients protéiques qui relèvent de la réglementation « novel foods » en sont une bonne illustration, nécessitant des démarches lourdes au niveau de la commission européenne pour être approuvés.

Un changement de « mindset » est donc nécessaire pour ne pas dissuader certains investissements en France et en Europe. Un autre axe de développement est de faire émerger davantage de projets collaboratifs au niveau européen.

Identifier et se positionner sur les nouvelles tendances à potentiel

Les différentes générations de start-up

Illustration présentant les différentes générations de start-up de la Food Tech. Crédit de l’image : DigitalFoodLab

Dans son étude, le DigitalFoodLab évoque l’émergence d’une troisième vague de start-up de la Food Tech en Europe. Les 2 premières générations ayant majoritairement portées sur la « livraison », la 3ième génération s’annonce plus disruptive. Au-delà des nouveaux modèles de courses (dark store, e-épiceries…), Mathieu Vincent prévoit de nouvelles disruptions dans la transformation alimentaire (protéines végétales, agriculture cellulaire, fermentation, transformation du CO2 en protéines, …).

L’enjeu est de saisir ces tendances sur lesquelles les investisseurs se positionnent plus tôt dans le process. Il semble que l’Europe s’ouvre enfin à ces domaines de la Food Science sur lesquels les USA et certains pays d’Asie sont plus avancés. Suivant la tendance au niveau mondial, les nouvelles solutions dans l’univers de l’Agtech (agriculture de précision, robotique…) sont également à suivre.

Développer la collaboration entre la Food Tech & les acteurs historiques

Il est évident que l’explosion de la Food Tech attire la convoitise des grands groupes agroalimentaires souvent contraints à des dynamiques de croissance plus mesurées.

Dynamique acteurs Food Tech vs Acteurs traditionnels

Graphique présentant la dynamique des acteurs Food Tech par rapport aux acteurs traditionnels. Crédit de l’image : Five Seasons Ventures & Dealroom.co

L’adossement à un grand groupe peut constituer une opportunité de taille pour certaines start-up voulant accélérer leur croissance. De l’autre côté, la question centrale pour les acteurs historiques est de savoir comment intégrer ces nouveaux écosystèmes à leur stratégie.

En effet, l’intégration ou les collaborations avec les start-up offrent des avantages précieux pour les acteurs traditionnels :

  • Ces dernières sont souvent aux avant-postes des attentes du marché et des tendances futures
  • Elles permettent aux grands groupes de se réinventer et de gagner en agilité
  • Elles peuvent contribuer à booster les équipes en interne en insufflant un vent de fraicheur
  • Elles leur permettent d’accélérer la transformation digitale et de mettre un pied dans l’univers de la Food Tech

Certains groupes français à l’instar de Carrefour ont déjà pris position en multipliant les acquisitions et partenariats avec ces start-up (Quitoque, Dejbox, Potager City ou encore Glovo).

Pour conclure

Face aux défis de l’alimentation, la Food Tech française apporte de nombreuses solutions par les innovations et les avancées technologiques qu’elle porte en elle.  La liste des nouveaux produits alimentaires amenés à s’inviter dans nos assiettes devrait se développer de manière exponentielle. En filigrane, la perspective d’un système alimentaire plus durable et plus sain pour le futur.

Encore modeste à l’échelle mondiale, la France dispose de nombreux atouts. Son écosystème Food Tech est riche, organisé et son développement devient une priorité au sommet de l’état. Il s’agit désormais d’investir dans les tendances montantes au niveau mondial pour produire les licornes tricolores de demain. L’avènement de la troisième génération de start-up travaillant sur l’alimentation du futur annonce de belles opportunités. Ce mouvement produira de nouvelles disruptions questionnant l’équilibre entre « food » et « technologie ». A voir jusqu’où les consommateurs suivront dans le pays où la gastronomie est roi.

To be continued…

Quelques ressources pour aller plus loin :

  • La Food Tech européenne en 2021 avec le Webinar de DigitalFoodLab
  • L’industrie agroalimentaire dans 30 ans avec le Webinar de DigitalFoodLab et de l’ANIA

 


Sources: