Bordeaux célèbre pour le vin, récemment élue une des plus belles destinations au monde, fascine et attire de plus en plus. Et si demain Bordeaux était connue pour son vivier de start-ups innovantes ?
 

L’écosystème numérique de Bordeaux

 

Depuis quelques années déjà, Bordeaux accueille des entreprises phares du numérique. Les succès de la plateforme d’e-commerce Cdiscount ou bien du leader français de l’analyse de données AT Internet en sont la preuve.

L’agglomération recense à ce jour une vingtaine d’incubateurs et accélérateurs de start-ups, qui portent quotidiennement des projets innovants. Les domaines d’activité restant très variés, l’écosystème numérique bordelais est à la pointe en matière de santé connectée, de réalité virtuelle et augmentée, de data, d’e-commerce, mais aussi de gaming. Pas étonnant qu’Ubisoft ait décidé de s’implanter dans la ville avec l’ouverture d’un nouveau studio dans le quartier des Bassins à Flots en 2017, qui comptera à terme 200 employés.

L’attractivité de la métropole se traduit par la présence de centaines de start-ups, poussées par un écosystème numérique propice à la création et l’innovation, notamment avec des organismes telles que la French Tech Bordeaux et Unitec.

 

Un avenir prometteur

 

Et si demain leur croissance dépassait les frontières ? Un pari en passe de réussir pour certaines d’entre elles au regard des prix remportés et contrats signés lors du dernier CES (Consumer Electronic Show) de Las Vegas.

Sur les 270 start-ups françaises ayant fait le déplacement, une quarantaine de la capitale girondine ont participé à l’événement. En voici quelques-unes qui ont brillé lors du salon :

 

DiabiLive par Mirambeau App Care

DiabiLive est une application opérant dans le domaine de l’e-santé, qui permet aux personnes atteintes de diabète de calculer au mieux leur dose d’insuline en fonction de leurs apports nutritionnels et de leurs efforts physiques. C’est grâce à ce concept que DiabiLive a reçu le prix de l’Innovation de l’Année 2018 au CES de Las Vegas.

 




 

Nomadeec par Exelus

Autre acteur bordelais important de l’e-santé, Nomadeec est une plateforme de télémédecine d’urgence et de premiers soins. Elle permet aux médecins urgentistes de faire remonter les informations sur le patient aux médecins du SAMU pour un meilleur suivi ou une prise en charge personnalisée lors de son arrivée à l’hôpital. Lors du CES de Las Vegas, la start-up a présenté sa dernière innovation : un casque de réalité augmentée qui sera utilisé par les secouristes en situation d’urgence.

 




 

Bziiit

Bziiit est une solution de captation, d’analyse et d’animation de données locales multisourcées, s’adressant à 4 marchés en particulier : le retail, le tourisme, l’évènementiel et les collectivités locales.

La start-up a signé au CES de Las Vegas un contrat avec DuoDisplay, leader mondial en stands d’exposition modulaires et display.
 

Marbotic

Marbotic commercialise des jouets en bois connectés favorisant l’apprentissage scolaire des enfants via une application interactive sur tablette.

 




 

L’entreprise d’éducation connectée a fait bonne figure en février 2017 puisqu’elle a été repérée par le CEO d’Apple Tim Cook lors de son passage en France. Marbotic a par la suite réalisé une levée de fonds de 1,45 million d’euros, avec pour but d’étendre son activité à l’international.

 

 

Le potentiel de croissance des start-ups bordelaises

 

Bien qu’ayant des thématiques variées, la plupart de ces start-ups ont au final un point commun : l’utilisation du digital au service du bien-être des hommes. Car non, le digital ne sert pas simplement à vendre ! Il aspire également à des ambitions bien plus humanistes telles que la santé ou l’éducation.

Et là où les start-ups bordelaises ont un potentiel de croissance, c’est dans leur vocation à s’exporter. L’innovation bordelaise a encore une bonne marge de progression puisqu’en plus de se faire connaître en dehors de sa région, elle est en mesure de sortir de son territoire national et dépasser les frontières.

Dans une ville si longtemps connue pour son vin et son patrimoine culturel, un avenir numérique prometteur se dessine à l’horizon. Pas de doutes là-dessus, entre innovation et digital, celle que l’on surnomme « La Belle Endormie » s’est bel et bien réveillée !