S’il y a bien un sujet qui, chaque année, le 8 mars, alimente les unes des journaux, c’est bien cette dédicace aux femmes du monde entier et à leurs droits.

Bien sûr, on peut déplorer qu’il ait fallu aller jusqu’à instaurer une telle journée : les 364 autres jours de l’année seraient donc par effet miroir, les journées des hommes … ? et on recherche la parité… Bon, il y a donc du travail.

Mais au moins, cette journée a le mérite d’exister et de nous permettre chaque année de faire le bilan des progrès effectués et du chemin qu’il reste à parcourir.

Finalement, que savons-nous de cette journée de la femme ? Et surtout, que fait-on ce jour-là ? et les autres jours ?

Un peu d’histoire

Tout a commencé au début du siècle dernier, aux Etats Unis, le 28 février 1909 où le National Woman’s Day est né d’une déclaration du parti socialiste américain, pour donner naissance 2 ans plus tard à la première journée internationale de la femme, le 19 mars 1911.

A l’époque, les revendications portaient sur le droit de vote, le droit au travail, et la fin des discriminations au travail, cette dernière faisant toujours l’objet d’une  forte actualité.

C’est en 1914 que la date du 8 mars sera retenue.

Mais il faudra attendre 1977 pour que cette journée soit reconnue par l’ONU, au même titre que 86 autres journées internationales officielles et sera alors nommée : « Journée des Nations Unies pour les droits de la femme et la paix internationale », ou plus communément appelée : « Journée Internationale de la femme ».

Cependant, en France, les féministes s’opposent à ce nom décrit comme ambigu qui mettrait en avant les femmes, certes, mais en leur assignant toujours un rôle dégradant. L’emploi du singulier est également dénoncé car donnerait une vision naturaliste, toujours selon les féministes.

Pour couper court à toute polémique, le gouvernement français a choisi le terme « Journée Internationale des droits des femmes ».

Que fait-on ce jour-là ? On offre des fleurs ?

Mais non …

Le 8 mars, n’offrez pas de fleurs !

Et en 2016, que fait-on ?

Le thème retenu par l’ONU pour cette journée du 8 mars 2016 est : « La parité en 2030 : avancer plus vite vers l’égalité des sexes ! »

Un focus sera fait sur l’égalité entre les sexes, et l’éducation de qualité pour tous. Des initiatives seront particulièrement mises en valeur, comme celles d’ONU Femmes, sur le droit des femmes permettant de favoriser leur autonomie.

Les cibles clefs du programme de développement durable à l’horizon 2030 sont :

  • D’ici à 2030, faire en sorte que toutes les filles et tous les garçons suivent, sur un pied d’égalité, un cycle complet d’enseignement primaire et secondaire gratuit et de qualité, qui débouche sur un apprentissage véritablement utile, conformément à l’objectif de développement durable 4
  • D’ici à 2030, faire en sorte que toutes les filles et tous les garçons aient accès à des activités de développement et de soins de la petite enfance et à une éducation préscolaire de qualité qui les préparent à suivre un enseignement primaire.
  • Mettre fin, dans le monde entier, à toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et des filles.
  • Éliminer de la vie publique et de la vie privée toutes les formes de violence faite aux femmes et aux filles, y compris la traite et l’exploitation sexuelle et d’autres types d’exploitation
  • Éliminer toutes les pratiques préjudiciables, telles que le mariage des enfants, le mariage précoce ou forcé et la mutilation génitale féminine.

Comment le digital contribue-t-il à animer cette journée ?

S’il y a bien une avancée qu’il est à souligner, c’est la digitalisation de cette journée, qui aujourd’hui, plus que jamais, permet de divulguer / partager / transmettre / commenter l’information à l’échelle planétaire. 

Meet the Future

 

C’est pour cette raison que j’ai voulu ici, partager et mettre en lumière une initiative féminine : La journée de la femme digitale 2016 #JFD16, qui inaugurera sa 4ème édition cette année, le 10 mars, aux Folies Bergères à Paris, et dont le thème sera : « Meet the Future« .

C’est pour favoriser la parité dans le monde du digital que Delphine Remy-Boutang a lancé, en collaboration avec Catherine Barba, la Journée de la Femme Digitale en 2013.

Sa  3ème édition avait permis de rassembler plus de 5000 participants, on et off line.

  • Delphine Remy-Boutang est fondatrice et dirigeante de The Bureau, une agence de conseil stratégique en social media basée à Londres et Paris. Elle est experte en réseaux sociaux.
  • Catherine Barba est une entrepreneuse très influente : pionnière du Web, experte en e-commerce et digital retail, Business Angel. Elle lance son nouveau projet personnel en 2012 : le Catherine Barba Group pour accompagner les enseignes de distribution physiques et les grandes marques dans leur transformation digitale.

La philosophie de ces 2 net-entrepreneuses est de célébrer l’audace des femmes qui entreprennent et de celles qui portent avec succès la transformation digitale dans leur entreprise.

Et pour cette édition 2016, le programme mettra l’accent sur 3 grandes thématiques :

  • Etat des lieux des parcours de  femmes dans le digital avec les résultats d’une étude exclusive : « Le digital : quelles nouvelles perspectives pour les femmes ? »
  • Le futur est en marche : abordera l’impact du digital dans nos vies, au travers de l’innovation de demain, l’économie numérique, le travail collaboratif, les nouveaux comportements numériques des consommateurs, l’évolution digitale des média, le futur de la démocratie, la ville connectée …
  • L’art de se lancer : pour comprendre comment surmonter sa peur, comment évoluer dans un secteur très masculin lorsqu’on est une femme. Le portrait robot de la femme entrepreneur sera dressé. Sera aussi abordé l’intelligence artificielle, la big data et l’art digital. Cette dernière thématique permettra aussi de découvrir comment le digital peut être au service d’un monde meilleur.



Pour que cette initiative se poursuive tout au long de l’année, cette édition 2016 sera aussi l’occasion de lancer le JFD Connect Club. Regroupant 200 femmes, l’objectif est de créer un fil rouge, permettant aux femmes qui comptent dans le digital, de se retrouver et de partager leur vision du futur à travers un véritable réseau bienveillant, et cela, au-delà d’une unique journée.

Chaque mois, des événements exclusifs seront organisés pour networker, échanger, mais surtout pour partager des expériences et créer un lien fort avec les membres du club.

Si vous souhaitez faire partie du club, ou simplement Participer à la journée de la femme digitale, le 10 mars 2016, vous pouvez vous inscrire sur le site : www.journeedelafemmedigitale.com

Et n’oubliez pas de suivre la journée en ligne #JFD2016

Alors, serez-vous « #JFD2016 »?

 

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